Falstaff de Verdi à l’opéra de Flandre

© Annemie Augustijns
© Annemie Augustijns

Avec le jubilatoire Falstaff, point d’orgue des œuvres tardives de Verdi, le compositeur italien a signé un ultime chef-d’œuvre où il s’est réinventé malgré son grand âge. Remarquable comédien révélé en 2009 avec Inglorious Basterds de Quentin Tarantino, Christoph Waltz a fait ses débuts de metteur en scène lyrique à l’opéra de Flandre en 2013 avec Der Rosenkavalier de Richard Strauss, une production saluée par la critique et plébiscitée par le public.

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«À quel point sont-elles joyeuses, ces bourgeoises de Windsor qui conspirent ?» se demande Christoph Waltz qui, dans Der Rosenkavalier, faisait déjà preuve d’une grande sympathie pour le baron Ochs, un rustre dénué de tact. Le metteur en scène prend ici résolument fait et cause pour Falstaff, l’homme en marge qui tente de rester debout dans un milieu qui est plus cruel qu’il ne veut le montrer. Tandis que sa mise en scène épurée laisse à la musique le soin de raconter l’histoire.

La partition virevoltante et pétillante de Verdi sera dirigée par le chef tchèque Tomáš Netopil dont la direction musicale dans L’Affaire Makropoulos de Leoš Janácek (2016) a récolté de nombreux éloges. Le metteur en scène et le chef d’orchestre s’entourent d’une excellente distribution composée de solistes comédiens, qui font presque tous une prise de rôle. Le baryton wagnérien Thomas Johannes Mayer tient le rôle-titre. Mr. & Mrs. Ford sont chantés par le baryton allemand Johannes Martin Kränzle et la soprano américaine Jacqueline Wagner. Enfin, Mrs. Quickly et Mrs. Meg Page sont respectivement interprétées par la mezzo allemande Iris Vermillion et la mezzo estonienne Kai Ruütel.

 

Représentations les 10, 12, 16, 18 et 20 janvier à 20h, le 14 janvier à 15h à l’opéra de Flandre à Gand. Renseignements et réservations au 00 32 70 22 02 02 ou sur www.operaballet.be