La Côte d’Opale a désormais son Business club

Ce 18 novembre à Saint-Léonard, le Côte d’Opale Business Club a été officiellement lancé sous l’égide d’Olivier Talbert, président de Business O2.

Olivier Talbert, président de Business O², ce 18 novembre à Saint-Léonard. © Aletheia Press / Y.M.C.
Olivier Talbert, président de Business O², ce 18 novembre à Saint-Léonard. © Aletheia Press / Y.M.C.

«Plutôt que d’aller chercher une sous-traitance à l’autre bout de la France ou de l’Europe, il y a peut-être une entreprise locale qui fabrique ce que vous cherchez», observe Olivier Talbert, président de Business O2, un réseau de clubs d’entreprises créé en 2013. L’homme d’affaires valenciennois a officiellement lancé, ce 18 novembre dans les locaux de la concession BMW & Bayern Auto Sport de Saint-Léonard, le Côte d’Opale Business Club (CDBC). C’est le 54e club de ce type en France, dont le réseau compte près de 3 200 membres.

Pour cette occasion, 200 chefs d’entreprises et décideurs de la Côte d’Opale étaient présents. C’est dire l’intérêt suscité par cette initiative. «Le concept du CDBC est de faire se rencontrer les décideurs régionaux dans le but de mettre en place des synergies tout en favorisant, bien évidemment, les affaires, explique Corentin Pesin, chargé de développement du CDBC et du Business Club du Hainaut. Il y a donc une volonté de favoriser l’économie locale…». 

Pas de profil défini

Pour Corentin Pesin, les entrepreneurs éprouvent un réel besoin de se retrouver et de réseauter. «Notre structure est une véritable alternative aux pannes de réseaux. Lors des premiers retours, durant cette soirée et suite à nos prospections, beaucoup d’entrepreneurs ont clairement exprimé que le besoin d’un tel club se faisait sentir», constate le chargé de développement. Lequel fait remarquer que dans l’assistance se trouvent des artisans, des commerçants, professions libérales ou dirigeants de TPE-PME. «Il n’y a aucun profil défini pour intégrer notre structure. On peut croiser des avocats comme des carreleurs ou des pépiniéristes», insiste Corentin Pesin. L’adhésion annuelle est fixée à 1 700 euros.

Le CDBC compte déjà neuf membres et 20 autres adhésions devraient être acceptées dans les jours qui viennent. «C’est un départ très encourageant qui nous promet un très bel engouement», se réjouit Corentin Pesin. 

Les membres se retrouvent dix fois dans l’année durant un déjeuner au cours duquel une personnalité invitée intervient. Lors de ces repas, pour une bonne entente, aucun professionnel dans quelque domaine que ce soit ne se retrouve aux côtés d’un concurrent... Le premier rendez-vous est fixé le 1er décembre, à La Matelote de Boulogne-sur-Mer.