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La Lunetterie Senlisienne redéfinit le métier d’opticien

Ouverte depuis le mois de janvier, la lunetterie indépendante de Nicolas Calegari met l’accent sur le conseil et les montures de qualité, dont une majorité est fabriquée en France. Une sélection pointue qui reste toutefois accessible au plus grand nombre.

Nicolas Calegari, opticien depuis 25 a ouvert sa lunetterie indépendante en janvier dernier. © Aletheia Press / D. La Phung
Nicolas Calegari, opticien depuis 25 a ouvert sa lunetterie indépendante en janvier dernier. © Aletheia Press / D. La Phung

Senlisien depuis toujours, Nicolas Calegari a appris au sein de l’école d’optique de Nogent-sur-Oise et aux côtés de son maître d’apprentissage : la rigueur, la précision et le sens du service. Après 25 ans passés dans diverses boutiques - indépendantes comme grandes chaînes - il décide de se lancer en solo. «J’ai occupé pendant dix ans le poste de directeur de magasin, mais à la fin, je ne trouvais plus de sens à ce que je faisais. Et puis j’avançais dans la quarantaine, c’était le moment ou jamais de me lancer», sourit l’opticien.

Si le marché est saturé partout sur le territoire, Nicolas Calegari choisit malgré tout de s’installer au cœur de Senlis. «C’est ma ville, j’y suis très attaché et j’y connais beaucoup de monde. Cela avait aussi un côté rassurant», ajoute-t-il. Depuis six mois, il accueille donc ses clients au sein de La Lunetterie Senlisienne, au 11 rue de l’Apport-au-Pain.

Un lunettier indépendant très attaché au service

«Pour le magasin, je voulais insuffler une atmosphère chaleureuse, avec des couleurs chaudes, du mobilier en bois, une musique d’ambiance… Je souhaitais recevoir mes clients comme chez moi, en leur offrant un café et en discutant de manière très naturelle de leurs problèmes de vue. J’ai envie qu’ils se confient, qu’ils me parlent en toute confiance», détaille Nicolas Calegari. Une approche atypique qui permet à l’opticien d’aller au-delà de l’analyse de l’ordonnance et d’apporter une réponse adéquate aux besoins de ses interlocuteurs. «Je ne suis pas vendeur de lunettes, mais bien un professionnel de la vue. La différence est fondamentale», souligne-t-il. «On ne va pas proposer les mêmes verres, les mêmes traitements à un artisan, à un pilote de ligne ou à une personne qui travaille sur ordinateur. Je tiens à apporter un conseil personnalisé, en fonction du métier, mais aussi de la pathologie, et même des loisirs pratiqués», insiste-t-il.

L’opticien peut également effectuer des contrôles de la vue dans un espace spécialement aménagé au sous-sol de son magasin. «L’optométrie permet d’approfondir l’examen de la vue et de déterminer la correction de façon objective», indique-t-il. Depuis 2016, les opticiens-lunetiers peuvent adapter le degré de correction des verres, si aucune mention contraire ne figure sur l’ordonnance. Celle-ci doit dater de moins de cinq ans pour les personnes âgées de moins de 42 ans, et de moins de trois ans au-delà.

Une sélection pointue

Côté montures, Nicolas Calegari a fait le choix de privilégier des lunettes de qualité, dont une majorité porte le label Origine France Garantie, tout en veillant à rester accessible au plus grand nombre. «Je ne voulais pas être une boutique élitiste. Au contraire, je veux pouvoir servir tout le monde», assure l’opticien. BRETT, Moscot, La Brique et la Violette, Sabine B., GOOD’s, Friendly Frenchy… Chaque marque a été sélectionnée avec soin par La Lunetterie Senlisienne.

«Je voulais proposer des produits avec une identité, du caractère, des choses que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Chez moi, on peut trouver des modèles très classiques, mais aussi des montures très colorées, des formes atypiques, de belles finitions et de belles matières», souligne Nicolas Calegari, qui préfère mettre en valeur le design et le travail réalisé plutôt que des logos. Quant aux verres, le Senlisien a décidé de faire confiance au fabricant français de verres optiques BBGR, dont l’usine est située à Provins. «Je travaille aussi beaucoup avec la gamme Volcane de Novacel, qui propose notamment une très grande diversité de verres colorés», conclut-il.