Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Les Assises nationales pour l’Habitat des jeunes reviennent à Lille le 14 novembre

Créé il y a 70 ans, le mouvement Habitat Jeunes se réunira en congrès du 14 au 16 novembre prochains, à Lille. Il tiendra à cette occasion ses Assises nationales pour l’habitat des jeunes autour du thème «70 ans d’Habitat Jeunes - Roulez jeunesses».

L'événement réunira 300 associations adhérentes.
L'événement réunira 300 associations adhérentes.

Un temps fort auquel participeront porteurs de projets Habitat Jeunes et partenaires, équipes socio-éducatives et jeunes, mais aussi représentants de l’État et élus. Un rendez-vous pour regarder en arrière, faire émerger des projets et exprimer des attentes, alors que les situations des jeunes appellent des politiques Logement et Jeunesse à la hauteur des enjeux et des urgences.

Tous les 4 ans, le congrès de l’Unhaj marque un temps fort démocratique pour le mouvement Habitat Jeunes. Il est l’occasion pour ses 300 associations adhérentes de se retrouver, de revenir sur les 4 années écoulées, de débattre des enjeux d’aujourd’hui avec les jeunes et les partenaires de l’Unhaj, et surtout d’adopter une nouvelle motion d’orientation pour les 4 ans à venir. Mais cette année le congrès aura un goût particulier puisque l’Unhaj fête ses 70 ans. 70 ans d’histoire, de combats, d’innovations, de ruptures et de reconstructions. 70 ans à accompagner les jeunes dans leurs parcours de vie, à défendre un habitat émancipateur, à faire vivre les valeurs de l’éducation populaire.

Ce congrès 2025 sera l’occasion de regarder en arrière, mais également de s’attarder sur le présent et de préparer le futur. Mais alors que le Sénat vient de publier un rapport préconisant 25 mesures pour faciliter le parcours logement des moins de 30 ans, le projet de loi de finances pour 2026 suscite pour l’heure beaucoup d‘inquiétudes.

Le gel des aides sociales, parmi lesquelles les APL, et la suppression de celles-ci pour certains étudiants étrangers, sont en effet un mauvais signal envoyé à des jeunes qui, à l’heure de poser les pierres de leur avenir, sont confrontés à l’accumulation des crises.