Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Les moments-clés de Musk à la Maison Blanche

Elon Musk vient d'annoncer la fin de la mission de réduction de la dépense publique confiée par Donald Trump il y a quatre mois, au cours desquels l'homme le plus riche du monde s'est imposé comme la personnalité la...

Elon Musk brandit une tronçonneuse sur la scène d'une convention conservatrice, le 20 février 2025 à Oxon Hill, dans le Maryland © SAUL LOEB
Elon Musk brandit une tronçonneuse sur la scène d'une convention conservatrice, le 20 février 2025 à Oxon Hill, dans le Maryland © SAUL LOEB

Elon Musk vient d'annoncer la fin de la mission de réduction de la dépense publique confiée par Donald Trump il y a quatre mois, au cours desquels l'homme le plus riche du monde s'est imposé comme la personnalité la plus iconoclaste de l'entourage du président américain. 

Rappel de quelques moments-clés, témoins de son influence et des controverses qu'il a suscitées.

Salut nazi?

Dès l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, le patron de Tesla et SpaceX, également propriétaire du réseau social X, fait polémique lors d'un meeting de soutien au nouveau président en levant le bras droit sur scène à deux reprises, dans un geste décrit par des élus démocrates et des historiens comme un salut nazi. 

L'homme le plus riche du monde s'en défend sans lever l’ambiguïté: "l'attaque selon laquelle +tout le monde est Hitler+ est tellement éculée", lâche-t-il.   

"Fiers d'être Allemands"

En pleine polémique autour de ce geste, Elon Musk intervient le 25 janvier par visioconférence devant des milliers de sympathisants du parti d'extrême droite allemand AfD, à l'approche des élections législatives. "C'est OK d'être fier d'être Allemands. Battez-vous pour un avenir radieux pour l'Allemagne", lance-t-il. 

Un enfant dans le bureau ovale

Alors que certains commencent à le surnommer "président Musk", l'homme d'affaires défend le 12 février dans le Bureau ovale ses coupes brutales dans les services fédéraux. Son fils de quatre ans est perché sur ses épaules, sous le regard protecteur de Donald Trump. 

Tout en parlant, l'homme d'affaires essaie de distraire "X", le fils qu'il a eu avec l'artiste Grimes. Jusqu'à ce qu'il le confie à une femme présente dans la salle, qui l'emmène dehors.

L'homme à la tronçonneuse

Chargé de sabrer dans le budget fédéral à la tête d'une Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge), Elon Musk brandit le 20 février une tronçonneuse sur la scène d'une grande convention conservatrice. L'outil lui a été offert par le président argentin, Javier Milei, qui en a fait un symbole de son programme de réduction des services de l'Etat.

La vedette du gouvernement

Lors de la première réunion du gouvernement Trump le 26 février, Musk semble voler la vedette. 

Mais 10 jours plus tard, une nouvelle réunion donne lieu à des accrochages entre le patron de SpaceX et le secrétaire d'Etat Marco Rubio et le ministre des Transports Sean Duffy, autour des coupes annoncées dans les services fédéraux, selon des médias américains. "Il n'y a pas eu d'affrontement, j'étais là", assure Donald Trump.

Tesla en vitrine à la Maison Blanche

Elon Musk à son côté, Donald Trump se pose le 11 mars en promoteur des véhicules Tesla à la Maison Blanche, alors que la marque voit ses ventes baisser et des voitures vandalisées du fait des prises de positions politiques de son patron.

Des millions pour le Wisconsin

A la veille d'une élection pour remplacer un juge à la Cour suprême de l'Etat-clé du Wisconsin, Elon Musk s'implique à fond pour le candidat conservateur, allant jusqu'à offrir le 27 mars deux chèques d'un million de dollars à deux électeurs. C'est pourtant la candidate démocrate qui l'emporte.    

"Crétin"

Après l'imposition par Trump de lourds droits de douane sur les importations des Etats-Unis, Musk prend le contre-pied en plaidant pour une "zone de libre-échange" entre l'Europe et l'Amérique du Nord. 

Le 8 avril, il traite publiquement de "crétin" Peter Navarro, conseiller au commerce de Trump et architecte de ces barrières douanières. Ce dernier avait reproché à Tesla de n'être qu'un "assembleur" de voitures faites de pièces fabriquées hors des Etats-Unis.

"Déçu"

Il aura fallu attendre le 27 mai, plus de quatre mois après l'investiture de Donald Trump, pour entendre une première critique d'Elon Musk à l'égard de son grand allié républicain: dans une interview, le multimilliardaire se dit "déçu" par la "grande et belle loi" budgétaire poussée par le président, lui reprochant de creuser le déficit budgétaire, à rebours de la mission d'austérité qui lui a été confiée. Le lendemain, il confirme son départ du gouvernement, comme "prévu".

48J96G4