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Mobilité durable : Orvitis met ses collaborateurs en selle
Pour inciter ses collaborateurs à adopter des mobilités plus durables, le bailleur social Orvitis déploie un plan vélo ambitieux, complété par un ensemble de mesures en faveur des déplacements bas carbone. Une stratégie qui s’inscrit pleinement dans son plan mobilité globale signé fin 2024.
Organisé à Remilly-en-Montagne, le lancement officiel du plan vélo d’Orvitis a rassemblé 115 des 200 salariés de l’entreprise. Preuve de l’intérêt croissant pour cette mobilité douce. Dix-huit d’entre eux ont même relevé le défi de rejoindre le site en vélo à assistance électrique depuis le siège, soit un trajet de plus de 60 kilomètres aller-retour. Une manière concrète de tester le potentiel de ce mode de transport. «Cette journée a levé bien des réticences», indique la direction.
Depuis la mi-juin, 11 salariés ont souscrit au plan vélo. Pour 15 euros par mois en abonnement longue durée, ils peuvent disposer d’un vélo à assistance électrique. Le vélo est utilisable pour les trajets domicile-travail, les déplacements professionnels comme pour l’usage personnel. Au terme des trois ans, les collaborateurs peuvent racheter le vélo ou renouveler la location. En contrepartie, ils s’engagent à venir au travail à vélo au moins 40 jours par an, un engagement suivi par un système de badge.
Orvitis muscle son plan mobilité durable
Partenaire d’Orvitis, la société Azfalte , le jour du lancement, a présenté sa gamme complète de modèles – urbain, pliant, VTT – pour répondre à tous les profils. Une enveloppe de 22 000 euros est d’ores et déjà dédiée à ce dispositif pour l’année 2025. «Une trentaine de personnes ont pu essayer les vélos, et une dizaine de personnes supplémentaires, se sont déjà inscrites pour en bénéficier», ajoute un membre de la direction. Le plan vélo n’est qu’une brique du plan mobilité plus global engagé par le bailleur. Les collaborateurs peuvent aussi bénéficier d’une aide au covoiturage via la plateforme Blablacar Daily : les conducteurs sont rétribués, tandis que le trajet est gratuit pour les passagers.
Orvitis prend aussi en charge 75 % des abonnements de train ou de transports en commun, et propose sur son siège une borne de recharge alimentée par panneaux photovoltaïques, avec une heure gratuite pour les salariés équipés d’un véhicule hybride ou électrique. Enfin, l’entreprise a doté sa flotte professionnelle d’une vingtaine de véhicules électriques. À travers ces initiatives, Orvitis entend réduire significativement son empreinte carbone d’ici 2030, avec une trajectoire engagée vers 2050. Un engagement qui va au-delà de la mobilité, en cohérence avec sa politique globale.
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert