Prévenir et lutter contre la pauvreté : la déléguée interministérielle dans l'Aisne
Anne Rubinstein, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, a effectué un déplacement dans l'Aisne, mardi 2 décembre. Elle est venue s’assurer de l’impact des projets initiés dans le département par l'Etat, à travers un déplacement à Sissonne au sein d'une maison de vie sociale et à Vervins à l'école de la 2e chance.
Le gouvernement a lancé le Pacte des Solidarités (PLS) 2024-2027, pour réduire les inégalités sociales et permettre à chacun de trouver sa place professionnellement, en s’affranchissant des déterminismes sociaux. Dans le cadre du PLS, l’Aisne a bénéficié d’un fort soutien de l’État. Plus de 3 millions d’euros ont été dédié à la lutte contre la pauvreté : accès aux droits et à la santé – inégalités sociales, culturelles, financières, etc. C'est dans ce cadre qu'Anne Rubinstein, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, est venue dans le département, accueillie par Fanny Anor, préfète de l'Aisne.
La venue de la déléguée interministérielle s’inscrit dans une série de déplacements dans toute la France, pour observer les différentes actions engagées. Des projets innovants, qui pourront être partagés avec d’autres territoires. Ainsi, elle s'est tout d'abord rendue à Sissonne dans la maison de vie sociale «Le grain de sel». Inaugurée en mars dernier, cette structure mise sur la promotion de la culture au service du goût pour la lecture, dès le plus jeune âge.
Des actions pour favoriser la mobilité
La déléguée interministérielle s'est aussi rendue à Vervins à l’école de la 2e chance. Celle-ci a répondu à la problématique de la mobilité, l’un des facteurs principaux dans l’accès aux études et à l’emploi, notamment en Thiérache, par l'achat d'un bus. Il permet aux jeunes qu’elle accompagne, de se déplacer sur leur lieu de formation. Ce bus est aussi une véritable salle de classe et une vitrine des actions menées. De son côté, la mission locale de Thiérache a pu, grâce au PLS, acheter plusieurs véhicules pour que les jeunes ne passent plus à côté d’opportunités d’emploi ou de formation : 4 vélos électriques, 4 scooters et 4 voitures sans permis.