Quatre nouvelles entreprises soutenues par la CAPSO
Vendredi 26 septembre, Laurent Denis, président de la Communauté d’agglomération du pays de Saint-Omer (CAPSO), a signé quatre nouvelles conventions financières relatives au soutien des entreprises.

Que l’on soit une start-up, un artisan, une PME ou une entreprise plus importante, la CAPSO laisse sa chance au produit. Aide à l’innovation, à l’immobilier, à la création d’emplois ou pour un audit, la collectivité audomaroise met en place divers dispositifs pour les porteurs de projets. Quatre nouvelles entreprises ont ainsi obtenu un soutien financier vendredi 26 septembre, en marge du conseil communautaire.
Création et développement
Première création, rue des Clouteries à Saint-Omer. Les 400 m² de l’ancienne librairie vont accueillir un restaurant sous la franchise Goudale. Un investissement d’1,4 million d’euros et la création de 30 emplois pour la dirigeante de JMTS, Justine Serbourdin, gérante majoritaire. En redonnant vie à un bâtiment qui partait en friche, l'établissement devrait renforcer la dynamique du quartier. Enfin, JMTS a pris soin de l’isolation du bâtiment comme de l’achat de matériel basse consommation. La CAPSO suit avec 100 000 euros.
Suivent Kévin Erckelboudt et Benjamin Hazard, respectivement directeur général et président de la SAS ATA (Aménagement Travaux Audomarois). Après avoir grandi au sein de la pépinière d’entreprise de Campagne-les-Wardrecques, l'entreprise compte aujourd'hui une dizaine d’employés. «Nous quittons la pépinière pour un beau projet de 400 000 euros», explique Kévin Erckelboudt. Les deux associés reprennent l’ancien bâtiment Léo BEY à Arques et veulent créer trois emplois de plus d’ici trois ans. Le site accueillera aussi un nouveau service : «Nous recréons une mini pépinière», sourit le créateur. Histoire de conforter la société qui dépasse les 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, la CAPSO signe son soutien pour 90 000 euros.
Soutien à l'innovation
Encore une belle histoire avec Indra, jeune start-up, créée par François Hautecoeur, en février der-nier. «Nous développons du matériel destiné à la récupération et à la valorisation des eaux plu-viales» indique-t-il. Avec un investissement de 37 000 euros, Indra veut s’appuyer sur quatre emplois pour développer un matériel non existant sur le marché : «l’idée est de créer un système de récupération d’eau pluviale», souligne l’entrepreneur. «Il sera à destination des particuliers mais aussi des professionnels». L’intérêt principal réside dans la préservation des nappes et la diminution de la pression sur l’eau potable. La CAPSO soutient la démarche avec 9 500 euros.
Coté industrie, les Cartonneries de Gondardennes viennent de créer une machine à détrinquer, c’est-à-dire un outil pour réutiliser les chutes des mandrins ou des tubes en carton. Avec un coût de 200 000 euros (en sus d’une subvention pour audit de 5 000 euros), la machine réutilise des matériaux, réduit les déchets, comme les risques d’accidents du travail. L’entreprise s’est associée à l’Ecole d’Ingénieurs du Littoral Côte d’Opale et au Lycée Blaise-Pascal de Saint-Omer pour mener à bien la conception. «Le système est opérationnel depuis quelques jours, dévoile Laurent Fischer, dirigeant de les Cartonneries. Nous avons réglé une problématique industrielle, mis en avant les écoles du territoire et sécuriser les postes de travail». Une synergie territoriale.