S’appuyant sur la sympathie que suscite le marché hebdomadaire, des sociétés spécialisées proposent aux municipalités de transformer des espaces de centre-ville en halles gourmandes. En périphérie, des enseignes se concentrent sur les produits frais, avec un grand succès.
Bien aimés, surtout en été, les marchés alimentaires donnent une impression de joyeux désordre. Celle-ci est démentie par une organisation millimétrée, quoique reposant sur les traditions orales, qui fait la part belle au pouvoir du placier, sous les ordres directs du maire.
Dans les préfectures et sous-préfectures aidées par le programme «Action cœur de ville», les échanges de biens immobiliers, comme les prix, ont fortement progressé depuis 2018. Ces localités marquées par la dévitalisation présentent toutefois des destinées contrastées.
Les transactions dans le secteur agricole montrent à la fois une progression des achats des non-agriculteurs, la poursuite de l’urbanisation et la concentration des exploitations. Alors que les prix des céréales atteignent des records, les Safer ne cachent pas leur inquiétude pour la sécurité alimentaire.