L’été, c’est la saison des festivals en tous genres. Ceux de musique tiennent le haut du pavé dans la région mais dans cet univers cohabitent deux mondes aux ambitions divergentes. Les festivals traditionnels et indépendants et leur grand frère de production. Tous deux face à l’inexorable interrogation de la viabilité de leur modèle économique.
Dans sa stratégie générale, l’Agence régionale du tourisme Grand Est (ART) entend faire entrer la région dans le top 10 mondial des Smart Destination (*). Pour Henry Lemoine, le président de l’ART, l’objectif est ambitieux mais loin d’être irréalisable.
(*) : destinations touristiques intelligentes nées du concept de Smart Cities visant à répondre aux problématiques en matière de tourisme durable et digital.
Excursions, visites, festivals ou tout simplement déconnexion totale au grès des paysages, le tout avec une forte dose de durabilité. La trêve estivale se veut synonyme de temps d’arrêt pour bon nombre, l’écosystème du tourisme, des loisirs et de la culture est, lui, sur le pont. Poids lourds de l’économie régionale, le secteur se réinvente nécessitant la mise en place de nouveaux modèles. Pas facile, mais indispensable, la concurrence territoriale est rude !
À l’horizon 2030, le réseau de télécommunication cuivre appartiendra au passé remplacé par les infrastructures de fibre optique ! Depuis cinq ans, un vaste plan de fermeture progressive du «vieux» réseau est en marche en parallèle du déploiement de son petit frère de la fibre. L’opérateur d’infrastructures Orange est en première ligne de cette véritable révolution silencieuse. Force est de constater que certaines entreprises n’anticipent pas vraiment cette transition.