À l’heure où la santé mentale est la cause n°1 du Gouvernement, les jeunes ne sont pas les seuls à souffrir en silence. Isolés, les chefs d’entreprise sont de plus en plus confrontés à un épuisement professionnel et à une solitude. Pour ne pas sombrer, l’enjeu est de s’entourer… et plus difficile, d’accepter l’aide extérieure, facilitatrice de la nécessaire prise de recul.
Un risque accru d’isolement. En zone rurale, les chefs d’entreprise sont certes confrontés à une solitude renforcée et corrélée à une offre moins dense de clubs et réseaux en comparaison aux grands pôles urbains, mais ils bénéficient d’une autre richesse basée sur des relations humaines plus saines et des rapports directs avec leurs pairs et partenaires. Loin de l’image du désert entrepreneurial.
Pour les auto-entrepreneurs, le réseau n’est pas une option, mais plutôt une nécessité. La visibilité est synonyme de pérennité pour des petites structures dont les dirigeants ont besoin de nouer des relations pour exister, se démarquer et grandir.
Rompre l’isolement, échanger, s’informer, se former, mieux connaître son territoire ou faire des affaires, à chaque étape de sa vie entrepreneuriale, le dirigeant va puiser dans l’adhésion à un réseau un relai qui va participer à son bien-être et au développement de son entreprise. Jeune créateur ou patron expérimenté, chacun, avec ses attentes et ses besoins, peut y trouver sa place.